3- Une liberté retrouvée
Ma génération a beaucoup vécu la peur de se retrouver au chômage, nous poussant à accepter certaines situations aujourd’hui inacceptables aux yeux d’un nombre grandissant de salariés : réunions à 19.00, mail le soir, le week-end et pendant les vacances, pression managériale forte.
Désormais, de plus en plus de salariés ont conscience que la peur a changé de camp. Alors, certes, comme tout mouvement de balancier, celui que nous avons vécu en 2022 était radical et vécu parfois de façon violente par les dirigeants.e.s.
Entre la grande démission et le quiet quitting (le fait pour les salariés de ne faire « que » ce pour quoi ils et elles sont payés), effectivement, ça change grandement la donne.
En 2023, il est probable que le balancier se remette au milieu du fait, entre autres, d’un nombre grandissant d’entreprise qui ont compris ces changements et agissent concrètement notamment en formant de façon massive les managers de proximité et en développant leur politique RSE et de bien-être au travail.
Mais la liberté d’aller voir si l’herbe n’est pas plus verte dans le champ d’à côté, cette liberté-là est acquise de façon durable, tout du moins pour les salariés diplômés de moins de 45 ans…
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/cinq-raisons-d-etre-optimistes-pour-2023-944581.html